Après votre expérience au Sanctuaire des Abeilles, avez-vous remarqué des changements ou une évolution dans votre relation avec ces animaux ?

Ma relation avec les abeilles a considérablement changé. Maintenant, je peux les regarder et remarquer beaucoup plus de choses : la façon dont elles volent, la direction qu'elles prennent, comment elles créent des géométries, et si elles sont agitées ou calmes. J'ai découvert l'odeur de la ruche, sa température, et ce qui me surprend le plus, c'est la haute vibration qu'elles transmettent. J'ai l'impression de commencer à communiquer avec elles par la présence.

Quelle expérience au Sanctuaire des Abeilles vous a le plus touché sur le plan personnel ?

Un jour, en transférant un essaim, la reine s'est échappée et s'est installée à l'extérieur du nid juste à côté de moi. Un nuage d'abeilles s'est formé autour de moi, et quand j'ai levé les yeux, je me suis vu entouré d'un tore que les abeilles formaient, volant dans une forme infinie. Je me souviendrai toute ma vie de cette expérience. La réflexion que je garde avec moi est que tout dans l'univers est guidé par la fréquence, la vibration et l'énergie.

Quels changements avez-vous vu le Sanctuaire des Abeilles apporter à l'espace, aux visiteurs et à la communauté de la Vallée d'Amara ?

Le sanctuaire des abeilles a ouvert un nouvel espace sur la terre, reliant plusieurs terrasses, du Temazcal à la Maison des Champignons, créant une cohésion entre les espaces. La communauté de la Vallée d'Amara trouve son inspiration dans l'esprit de l'Abeille et leur façon de vivre en colonie. Tout comme les abeilles travaillent ensemble pour le bien commun de la ruche, les membres de la communauté travaillent ensemble pour l'amélioration de la terre.

Quelle importance Silvestres a-t-il eu dans le processus de création et de développement du Sanctuaire des Abeilles ?

Grâce à Maria et Silvestres, ce projet a été inspiré et guidé en tout temps. Sans eux, cela n'aurait pas été possible. Pour cela, je ressens une profonde gratitude, merci Maria!

Parlez-nous de cette expérience où vous avez accompagné Maria sans combinaison de protection lors d'une offrande de nid à un essaim, et avez accidentellement écrasé une abeille qui vous a piqué. Comment vous êtes-vous senti à ce moment-là ? Où est la peur des piqûres ?

Ce fut une belle expérience ; c'était la première fois que j'interagissais avec elles sans la protection d'une combinaison. Ce jour-là, en déplaçant l'une des ruches, j'ai accidentellement écrasé une abeille avec le petit doigt de ma main droite et j'ai immédiatement senti la piqûre. J'ai retiré le dard et continué la manœuvre. En ces cinq mois de relation avec elles, j'ai reçu trois piqûres, toutes pour les avoir écrasées involontairement. Maintenant, je n'ai aucune peur de leurs piqûres. Je suis plus prudent lorsque je me déplace pour ne pas en blesser une. Elles ne piquent pas par hasard ; tout a une raison d'être. Je maintiens un certain respect, mais pas de peur.

Après cette expérience, répéteriez-vous une activité similaire ou resteriez-vous plus prudent ? Qu'avez-vous appris de cela ?

Sans hésitation, je répéterais l'expérience. J'ai appris qu'elles ressentent la vibration des humains et que, si vous restez calme, il n'y a pas besoin de les craindre.

Partagez quelque chose que vous avez appris sur les abeilles pendant votre participation au Sanctuaire et que vous souhaitez transmettre aux autres.

J'ai appris que les faux-bourdons sont nourris par les abeilles. Sa mission principale est d'imprégner la reine. Ils sont expulsés du nid en hiver et meurent généralement, réapparaissant au printemps. C'est incroyable !

En une phrase, décrivez votre relation actuelle avec les abeilles après avoir participé à ce projet.

Les abeilles me fascinent, me connectant profondément à moi-même et aux mondes subtils.